суббота, 27 сентября 2014 г.

2
Le substantif 
1.2. Classes sémantico-grammaticales des substantifs.
D'après leurs caractéristiques sémantiques et grammaticales déterminées en fin de compte par la nature de l'objet désigné, le N se subdivise en sous-classes lexico-grammaticales. On distingue ainsi les substantifs: communs/ propres, concrets/abstraits, numériques/anumé-riques, discontinus/ continus, collectifs, uniques, animés/inanimés, indépendants/ relatifs. Chacun de ces groupes a ses particularités quant à l'emploi des articles, le fonctionnement de la catégorie du nombre et du genre, les fonctions syntaxiques, les possibilités de se combiner avec certaines classes sémantiques de verbes et d'adjectifs.
      1.3. Groupe syntaxique nominal.  Fonctions syntaxiques des substantifs.
Faisant  partie d’une proposition ,  le N  se  manifeste  comme forme syntaxique  qui  est formée par :
            a)  la  présence d’une préposition et de l’article ;
     b)  la position de N par rapport aux autres mots. 
      Le substantif est la PdD  la plus polyfonctionnelle :il  peut  avoir  toute fonction    sans    passer   morphologiquement   dans   une   autre   partie  du  discours.  On  distingue  les fonctions syntaxiques primaires et secondaires.
      Aux   fonctions   syntaxiques  primaires  se  rapportent    celles  ou  la situation décrite exige la présence d’un mot dénotant une substance.
      Dans  ses  fonctions  secondaires  N  perd  la  signification de  substance et peut être remplacé par un Adj, un Adv ou un V.
     Il y a une corrélation étroite de la  sémantique  et des fonctions syntaxiques  de N.   Elle se manifeste dans le  fait que  les N concrets  formant le  noyau  de  N  ont  d’habitude  la  fonction  primaire dans la proposition; les  N  abstraits   se rapportant à la  périphérie de N ont la fonction secondaire.   Pourtant   les  uns comme  les autres peuvent être employés dans les  fonctions  qui  ne leur sont pas propres, dans celles des sous-classes opposées.
     L’emploi   des  N  abstraits  dans   les fonctions  du  sujet  ou des compléments  est  lié  à  la métaphorisation  de  la proposition ou à la formation  des  locutions   figées   ou  analytiques :  La   soudaineté  de cet  événement  a  surpris  tout  le  monde Il a  reçu la permission de s’ab-

senter (=on lui a permis …).
3
Le substantif
1.4.  Catégories grammaticales des substantifs.
La catégorie du genre est très spécifique en français, surtout sur le plan de l'expression. Quant au plan du contenu, à la différence du genre des verbes et des adjectifs qui est une catégorie modificatoire, le genre des substantifs, pour la plupart des cas, est une catégorie classificatoire.
Sur le plan de l'expression, il faut distinguer la forme écrite et la forme orale de la langue. Dans la forme écrite, le genre est formé surtout par agglutination (le féminin se forme sur le masculin), puis viennent la flexion et les moyens analytiques (invariabilité du nom). Dans la forme orale, le procédé analytique vient en premier lieu, l'ag­glutination adopte une forme inverse: c'est le masculin qui dérive du féminin par le retranchement de la consonne finale. L'invariabilité du nom augmente le rôle du groupe syntaxique dans l'expression du genre dans l'énoncé. On ne saurait prétendre cependant que le genre du nom s'exprime exclusivement par les articles.

Sur le plan du contenu, on trouve trois interprétations du sens du genre des noms: a) cette catégorie est toujours formelle, résiduelle, ne représente que l'accord syntaxique; b) elle est toujours significati­ve; c) l'approche fonctionnelle qui distingue deux catégories de noms par rapport au genre: les noms animés, où le genre peut être significatif (genre réel ou naturel), et les noms inanimés où le genre est asémantique, formel. La régularité dé la formation des féminins des noms animés par l'agglutination ou la flexion intérieure permet de con-clure que nous avons là une catégorie modificatoire.
4
Le substantif
1.4 Catégories grammaticales des substantifs.
La catégorie du nombre des substantifs est très spécifique en français. Sur le plan de l'expression, elle se caractérise par l'irrégularité de ses formes, notamment dans la langue parlée. La langue écrite emploie principalement, pour l'expression du pluriel, le procédé d'agglutination (adjonction de la lettre -s ou -x), qui ne se prononce pas à l'oral, le pluriel ne s'exprime pas souvent, ou se reconnaît aux liens syntaxiques. La nature grammaticale du [z] de liaison fait l'objet de discussions théoriques.
Le contenu de la catégorie du nombre présente de grandes diffi­cultés, en premier lieu à cause de l'existence de l'article partitif; la sémantique du nombre et de l'article a pour base la nombrabilité des objets. Deux oppositions: continuité/discontinuité (d'ordre lexical surtout) et unicité/pluralité (d'ordre grammatical) s'enchevêtrent, sont exprimées à l'aide des formes du nombre et des articles (le, les, un, des, du). Damourette et Pichon ont distingué deux aspects du nom­bre: blocalité et putation. Les théories du nombre diffèrent par l'opposi­tion que l'on prend pour base: pluralité/non-pluralité, détermination/ indétermination, continuité /discontinuité, unicité/pluralité/non-nombrabilité. Mais c'est l'opposition sémantique: noms numériques/ anumériques qui doit servir de fondement à la catégorie grammaticale du nombre.

 
Sur le plan du contenu tous les substantifs se divisent en deux grands groupes: noms numériques (noms d'êtres, d'objets discontinus) et anumériques (noms de matière, noms uniques, noms collectifs, noms abstraits, noms propres). Pour les noms numériques, la catégorie du nombre est sémantique: elle exprime l'opposition singulier/pluriel. Dans les noms anumériques elle est formelle, asémantique. Lors de la recatégorisation, c'est-à-dire du passage du nom d'une sous-classe à une autre, celui-ci peut recevoir ou perdre la possibilité de prendre la marque du pluriel.              

Outre sa fonction primaire qui consiste à exprimer l'opposition singularité/pluralité, la catégorie du nombre peut remplir des fonctions secondaires. Ce sont la neutralisation (où le mot exprime un sens géné­rique), la transposition (l'emploi du pluriel avec des mots anumériques) et la fonction asémantique distinctive. En cas de neutralisation on emploie de préférence la forme du singulier, forme non marquée. En cas de transposition, le pluriel peut exprimer la pluralisation, la di­versification des objets, l'itération de l'action ou, enfin, l'intensité.
1
Le substantif 
1. Основная содержательная проблематика модуля
1.1 Substantif comme partie du discours.
1.2. Classes sémantico-grammaticales des substantifs.
1.3. Groupe syntaxique nominal.  Fonctions syntaxiques des substantifs.
1.4. Catégories grammaticales des substantifs.
Конспект лекции
 1.Substantif comme partie du discours.
 Le nom ou le substantif (N) est la principale partie dénominative du discours. Il est caractérisé par les trois aspects suivants: valeur sémantique, formes (catégories grammaticales), fonctions syntaxiques.
Le N désigne des substances (choses, êtres, phénomènes), mais comme il est aussi une forme grammaticale, n'importe quelle notion peut être comprise «substantivement» pour former un substantif. C'est ainsi que le N peut exprimer aussi une qualité ou une notion abstraite. Les noms des êtres et des choses constituent le noyau de la classe des N. Les noms d'action, les noms de qualité, les noms abstraits en forment la périphérie. Ils ne possèdent pas toutes les catégories du N, sauf s'ils changent de sens. Ils remplissent les fonctions secondaires du N. Souvent, ce ne sont que des dérivés des autres parties du discours.
Le N français possède les catégories du nombre et du genre. De nombreuses grammaires y ajoutent encore la catégorie de détermination exprimée par l'article, mais comme celui-ci ne fait pas un tout morphologique avec le nom, il serait plus juste de la considérer comme catégorie syntaxique se réalisant dans le groupe nominal.
Le N est la partie du discours la plus polyvalente de toutes. Ses fonctions primaires découlent de sa fonction sémantique qui est celle de désigner les substances. Ce sont: le sujet, les objets directs et indirects, les attributs identificateur et classificateur, l'apposition, les compléments de lieu et de temps. Dans ses fonctions secondaires, il se substitue à d'autres parties du discours ou bien à des propositions entières. Ce sont: l'attribut déterminatif, l'épithète, les compléments circonstanciels de manière, de cause, de concession, de condition, de but. Elles sont remplies surtout par des N appartenant à la périphérie de la classe.