L'ancienne ministre Audrey Azoulay élue directrice générale de l'Unesco
Mis à jour le
Au terme d'un scrutin serré, l'ex-locataire de la rue de Valois a remporté la direction de l'institution onusienne, face au Qatari Hamad Al-Kawari.
L'ancienne ministre de la culture Audrey Azoulay a été élue ce vendredi soir directrice générale de l'Unesco,
l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la
culture, au terme d'une élection marquée par de multiples
rebondissements, dont le retrait des Etats-Unis et d'Israël de cette agence internationale.
Le candidat du Qatar, qui faisait la course en tête
depuis le début malgré la résurgence de vieux soupçons d'antisémitisme
relayés par le Centre Simon Wiesenthal Europe, ne faisait pas
l'unanimité des pays arabes en délicatesse avec Doha.
En juin, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et
l'Egypte ont en effet rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar,
l'accusant de soutenir des groupes extrémistes et de se rapprocher de
l'Iran.
Audrey Azoulay a répété que la "première chose à laquelle elle s'attacherait", si la conférence générale la confirme en novembre, serait "de restaurer la crédibilité" de l'organisation "et la confiance des Etats membres".
30 voix à 28
Agée de 49 ans, Audrey Azoulay l'a emporté face au Qatari Hamad Al-Kawari, avec 30 voix, contre 28 pour son adversaire, au sein des 58 membres du conseil exécutif dont le choix doit être encore validé par la conférence générale des Etats membres le 10 novembre, selon les résultats officiels."Félicitations à Audrey Azoulay ! La France continuera à se battre pour la science, l'éducation et la culture dans le monde", a twitté le président de la République, Emmanuel Macron.
"Restaurer la crédibilité" de l'Unesco
Réagissant à sa victoire, Audrey Azoulay a estimé que les pays membres devaient "s'impliquer" dans l'organisation, qui traverse une crise, et "non pas la quitter", au lendemain de l'annonce du retrait des Etats-Unis et d'Israël.Audrey Azoulay a répété que la "première chose à laquelle elle s'attacherait", si la conférence générale la confirme en novembre, serait "de restaurer la crédibilité" de l'organisation "et la confiance des Etats membres".
Комментариев нет:
Отправить комментарий