Les étudiants sont désormais formés au « savoir-être »
Créatif, innovant, optimiste : les entreprises n’ont plus que ces adjectifs à la bouche. Récemment, un célèbre cabinet d’audit américain a annoncé son intention de recruter quatre profils types. Pour les définir, l’entreprise a utilisé quatre néologismes : « outoftheboxeur, synergisant, révolueur, éconoclaste ». Du marketing qui frôle la caricature, mais qui conforte l’importance qu’ont prise dans le monde du travail les soft
skills, ces qualités humaines ou compétences émotionnelles. La différence entre deux candidatures a priori égales se fait désormais sur le « savoir-être ». Plus le candidat est « adaptable », « optimiste », « créatif » ou « doté d’un esprit d’équipe », plus il séduira le recruteur. Grandes écoles et universités ont dû s’adapter à cette évolution et veiller à ce que leurs étudiants arrivent outillés sur le marché de l’emploi. Mais peut-on enseigner les soft skills, parmi lesquelles figurent l’empathie, l’enthousiasme, la bienveillance, comme on enseigne la biologie, la littérature ou la finance ?
D’après Le Monde, par Marine Miller, publié le 12/10/2016
skills, ces qualités humaines ou compétences émotionnelles. La différence entre deux candidatures a priori égales se fait désormais sur le « savoir-être ». Plus le candidat est « adaptable », « optimiste », « créatif » ou « doté d’un esprit d’équipe », plus il séduira le recruteur. Grandes écoles et universités ont dû s’adapter à cette évolution et veiller à ce que leurs étudiants arrivent outillés sur le marché de l’emploi. Mais peut-on enseigner les soft skills, parmi lesquelles figurent l’empathie, l’enthousiasme, la bienveillance, comme on enseigne la biologie, la littérature ou la finance ?
D’après Le Monde, par Marine Miller, publié le 12/10/2016
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